La première étude sociologique sur l’audioprothèse montre qu’il « ne suffit pas d’équiper des personnes pour que le problème de l’audition soit traité et que les risques sanitaires et sociaux liés à la presbyacousie soient aussitôt résolus ». En fait, « le rôle de l’audioprothésiste n’est ainsi pas seulement de vendre un appareil mais bien d’équiper des personnes, de les suivre et d’en prendre soin ». Et les auteurs de compléter : « il nous apparaît indispensable de penser cette profession comme participant d’un travail social et médical de « care » ».
La profession continuera à œuvrer de façon constructive sur le « reste à charge zéro » mais combattra la tentation des économies de court terme, et notamment la dissociation du financement appareil auditif/services associés, attentatoire au « care », fondement de la profession d’audioprothésiste et de son efficience.