Quels sont les actes réservés aux audioprothésistes ? Et que peut faire légalement un « assistant audioprothésiste » ? Y a-t-il assez de règles pour encadrer l’exercice professionnel ? Faut-il réclamer un « ordre des audioprothésistes » ? Toutes ces questions sont posées régulièrement à l’UNSAF.
Nous avons donc diffusé un sondage sur « Les bonnes pratiques en audioprothèse » auprès des adhérents et sympathisants de l’UNSAF. Les réponses ont été nombreuses et les résultats sont clairs.
Les audioprothésistes privilégient les institutions publiques pour faire la promotion de l’usage d’aides auditives. Qu’il s’agisse d’information ou de campagnes de sensibilisation, les répondants préfèrent cela à la publicité qui devrait se limiter aux données objectives.
Les audioprothésistes attendent que les conditions d’exercice soient respectées et le cas échéant précisées, en particulier pour l’exercice hors établissement qui n’est acceptable que partiellement ou ponctuellement par internet ou à domicile, mais en aucun cas dans une camionnette…
Les audioprothésistes sondés s’en remettent aux pouvoirs publics (et à l’UNSAF !) pour établir des règles de bonnes pratiques dont la fixation est plébiscitée par 9 sondés sur 10.